Semaine nationale de la santé sexuelle : et si votre sexualité était bien plus qu’un simple besoin ?
Du 2 au 8 juin 2025, la semaine nationale de la santé sexuelle organisée par ministère chargé de la santé et Santé publique France revient pour sa 4ème édition.
En tant que sexothérapeute, je suis particulièrement sensible à cette initiative. Parce que derrière les chiffres il y a des réalités intimes, des blocages, des souffrances, mais aussi des désirs, des questionnements, et des envies d’épanouissement. La santé sexuelle est un pilier fondamental du bien-être, trop souvent négligé et encore tabou. C’est justement pour offrir un espace de parole libre et sans jugement que j’exerce ce métier.
Qu’est ce que la santé sexuelle ?
La santé sexuelle, ce n’est pas uniquement une question d’absence de maladie. C’est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social lié à la sexualité. Cela inclut le respect de soi et des autres, le droit à l’information, à des soins accessibles et à des relations épanouies.
La santé sexuelle concerne chacun·e d’entre nous, quel que soit notre age, notre genre, notre orientation ou notre histoire. Elle touche à la manière dont nous vivons notre désir, notre plaisir, notre rapport au corps et à l’intimité. Certaines personnes vivent des douleurs pendant les rapports, une baisse de désir, une difficulté à se laisser aller, ou une déconnexion de leur sensualité. D’autres sont confrontées à des troubles de l’érection, à une éjaculation précoce, à une difficulté à atteindre l’orgasme ou à des tensions dans la relation affective. Parfois, il n’y a pas de difficulté clairement identifiée, mais plutôt une sensation de blocage, de confusion ou un besoin de mieux comprendre ce qui se joue.
La sexothérapie permet d’explorer ces ressentis, de remettre du sens là où il s’est perdu, et d’avancer vers une sexualité plus sereine et alignée avec soi-même.
Les 4 axes de la semaine de sensibilisation sur la santé sexuelle
Cette année, la campagne de sensibilisation met l’accent sur quatre points :
La prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) : au-delà de l’information, il s’agit aussi d’accompagner les peurs, les blocages ou les croyances qui peuvent entraver une sexualité sereine et protégée.
La contraception : un sujet parfois vécu sous pression ou dans le déséquilibre au sein du couple, qui questionne le partage de la charge mentale, le rapport au corps, et la liberté de choix
Le respect du consentement : une notion fondamentale en sexothérapie, tant sur le plan des limites que du désir. Apprendre à dire oui, à dire non, à ressentir et à exprimer ce que l’on veut ou non vivre.
Les troubles de la sexualité et les difficultés associées : baisse de désir, douleurs, vaginisme, éjaculation précoce, troubles de l’érection, difficulté à atteindre l’orgasme… Autant de vécus intimes, parfois tus ou minimisés, qui méritent d’être entendus et accompagnés avec bienveillance.
Et si c’était le bon moment pour faire le point ?
Bien que les questionnements peuvent émerger à tout moment de l’année, la semaine nationale de la santé sexuelle est une belle occasion de prendre un temps pour soi, pour écouter ce qui se joue dans sa vie intime, émotionnelle ou relationnelle.
Que vous soyez adolescent·e, adulte, seul·e ou en couple, la sexothérapie peut vous offrir un espace pour mettre des mots sur ce que vous vivez, dépasser certaines difficultés ou simplement prendre soin de votre rapport à vous-même et à l’autre.
En tant que sexothérapeute, je vous accompagne avec attention, sans jugement, en tenant compte de votre histoire, de votre vécu et de vos besoins spécifiques. Si vous sentez que c’est le moment d’aborder ces sujets, n’hésitez pas à prendre rdv. Prendre ce temps pour vous peut déjà faire une vraie différence.
